Résumé - La boîte à merveille - Ahmed Sefrioui الفرنسية 1 اولى باك
Fiche de lecture
Titre: La boîte à merveille
Genre: Roman
Auteur: Ahmed Sefrioui
Date de parution:1954
Edition: Librairie des Ecoles
L’auteur
Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un despremiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts etMétiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine dela création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort enmars 200
Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un despremiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts etMétiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine dela création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort enmars 200
Ses œuvres
Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949)
La boîte à merveille (Le Seuil, 1954)
La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).
Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989)
Résumé général de l'œuvre(1) :
L'auteur-narrateur personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et de l'auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l'auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d'une façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à sa femme.Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce dénouement.
Résumé publié par Miss Sara Touzani :
Ahmed Sefrioui, ou Sidi Mohammed, évoque son enfance passée à l'ancienne Médina de Fes. Il menait une vie tranquille auprès de sa mère, femme au foyer, et son père, tisserand.Il a consacré une bonne partie du livre à parler des voisins, des amis de la famille, de leurs habitudes, de leur problèmes et de leur vie quotidienne, et particulièrement de Lalla Aicha, la meilleure amie de samère, qui a souffert à cause de son mari ingras.La paisibilité de la vie de cet enfant de six ans fut troublée par la perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son capitale. Ce qui obligea le père de la famille à travailler dans les champs pour pouvoir reprendre ton travail.Pendant son absence, la mère et l'enfant visitaient quotidiennement des mauselées pour demander aux saints de leurs rendre le père sain et sauf.Leur voeux fut exocé un mois après le départ du père, ensuite les choses s'arrangèrent petit à petit.Au milieu de tous ces événements, la boite à merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important, elle lui représentait un véritable réconfort quand il avait des ennuies, c'était synonyme d'accès à son propore monde.
Résumé 3
Sidi Mohammed .un enfant de six ans .fragile solitaire .et passionné par sa boite à merveilles .il passe son temps entre le Msid et les jupes de sa mère
Il nous raconte sa mauvaise expérience au bain maure .les journées néfastes au Msid dont le Fquih un homme coléreux et autoritaire
Il évoque également la dispute de sa mère avec Rahma. La disparition de Zineb et la mort du coiffeur.
Il relate la joie avec laquelle en recevoit l’Achoura : L’achat des vêtement neufs , des jouets , célébrer la nouvelle année au Msid
Il passe en suite au mauvais souvenir ou son père perdu son capital et a du partir travailles en dehors de Fès .et les journées mornes qu’il a passé seul avec sa mère jusqu’au retour du père
Enfin avec bonheur il retrouve sa chère boite à merveille.
Par : Bouchra Et-Takaouy
Faite en classe
Résumé
L’hiver
Chapitre I
Dar Chouafa
Deux
éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la
solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines :
l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants
qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes
invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de
l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses
nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité
par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait
connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa,
et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad,
fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage
est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable
et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les
discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa
mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de
vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer.
Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les
acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.
الراوي
يعاني الوحدة. من أجل قتل هذا الاحساس، سيحاول الراوي البحث في ذهنه عن
ذكريات الماضي . لقد آختار فترة الطفولة حيث كان عمره لا يتجاوز 6 سنوات.
كان الطفل يعيش حياتا تختلف عن باقي الاطفال: هو يحب كل ما هو محسوس،
خيالي، و بافي الاطفال بفضلون الملموس. كان يقطن دار الشوافة، رفقة جيران
أهمهم فتاة كان يكرهها بشدة: زينب. حياة الطفل تتراوح بين عالم الخيال، و
القصص التي يرويها عبد الله البقال و التي ينقلها الاب .
Chapitre II
Visite d’un sanctuaire
Au
Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la
fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa
baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A
son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha,
une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de
l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi
Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera
sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses
rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le
lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier
à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le
soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La
famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres
ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.
المكان
الثاني الذي يرتاده الطفل هو المسيد، أو المدرسة القرآنية. إكتشف الطفل
شراسة المكان و قساوة المعلم. كان دائم الالتصاق بأمه، يذهب معها إلى
الحمام ليكتشف تفاهة الموفق، و يرافقها لزيارة الاولياء.
Chapitre III
Le repas des mendiants aveugles
Zineb,
la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se
réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de
Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter.
On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants
aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne
retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.
كان
حدث إختفاء زينب مهما عند الطفل السي محمد. بعد أن عادت إلى الاسرة،
أقيمت وليمة بالمناسبة. إستدعي إليها كل فقراء الجهة. السي محمد و زينب
قضوا يومهم يلعبون. في الليل، عاد السي محمد إلى غرفته، وأخذ علبة كان
يجمع فيها الزجاج المكسر، و بعض المسامير والاحجار و كل ما وجده ملقى على
الارض. هذه الاشياء الغريبة تتحول مع السي محد إلى شخصيات و أبطال، يعيشون
مهرجانات و آحتفلات... إلا هذه الليلة، أبت علبته العجيبة أن تلعب معه.
Le printemps
Chapitre IV
Les ennuis de Lalla Aicha
Les
premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent
visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne
voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les
enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait
part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec
son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et
même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de
l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader.
L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est
pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah
l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les
récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et
l’obsédèrent durant toute son enfance.
Chapitre V
L’école coranique.
Journée
au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours
pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la
journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et
de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben
Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses
obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi
les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.
مع
آقتراب موعد عاشوراء، يتغير الفقيه مع التلاميذ. يصبح أكثر بشاشة معه.
لان عاشواء تحمل النقود و الهدايا للفقيه. لكن حدثا مهما أثر في نفس
الطفل، حلاق الحومة مات. الحدث أرعب الطفل، و لحسن الحظ تدخل الاب، حكى
قصة لابنه فآرتاح هذا الاخير.
Chapitre VI
Préparatifs de la fête.
Les
préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent
des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à
grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête
approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il
portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la
maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le
narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un
voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.
بدأ
الاستعداد لعاشوراء. كانت فرحة الطفل السي محمد مضاعفة: أولا لان الفقيه
عينه مسؤولا عن فرقة التنظيف، و ثانيا لان عاشوراء تعني ملابس جديدة.
Chapitre VII
La fête de l’Achoura.
La
fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont
toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à
une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un
bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e
grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain ,
l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands
de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu
appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à
s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus
enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers
préparatifs.
Le
jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant
est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour
exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations
avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit
déjeuner. Son père l’emmène en ville.
A
la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent
le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart
chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content
de retrouver ses vieux vêtements.
إنتهت الاحتفالات بعد أن قضى الطفل أياما من الاكتشافات مع والده و السوق و مع النساء و غيبتهن المتواصلة.
L’été.
Chapitre VIII
Les bijoux du malheur.
L’ambiance
de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa
grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique
quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer
dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des
miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est
gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle
désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un
drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre,
ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et
causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont
pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde
épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur.
Si
l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours
autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou
roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas
le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla
Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut
secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.
من
الاحداث المهمة التي وقعت للطفل إكتشافه لسوق بيع و شراء المجوهرات. أحس
بذل البائع و طمع المشتري. أحس بجشع الصانعين الذين يلعبون على غباء
الاثرياء.
Chapitre IX
Un ménage en difficulté.
L’état
de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et
jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très
mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et
compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance
et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien
de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le
malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.
تردت
حالة الطفل الصحية كثيرا. و لالة زبيدة تعتني به صباح مساء. لالة زبيدة
تعاني أيضا مشاكل زوجها المادية. حال لالة عايشة لا يحسد عليه. بدأ الكل
يفكر في أن عينا ضربتهم (تقويسة)
الاب، السي عبد السلام، سيغادر الدار بحثا عن موارد رزق. عاش الطفل و أمه حالة خوف رهيبة.
Chapitre X
Superstitions.
Les
conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les
deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida
garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa
présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier
sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se
réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent
et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida.
Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le
chemin de la maison.
زارت النساء المتضررات سيدي العرافي، و هو شواف، لينفعهم ببركاته. الطفل أعجب بالعراف الاعمى.
ChapitreXI
Papotage de bonnes femmes.
Thé
et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la
marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle
leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle
explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de
bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse
et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à
la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins
et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait
pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des
syllabes.
Chapitre XII
Un conte de fée a toujours une chute heureuse.
La
grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour.
Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les
voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est
arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du
coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de
Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris
de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il
tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves
l’y attendaient
عاد
السي عبد السلام. عمت الفرحة المكان. ذهب الخوف من الطفل. لكن الطفل لا
زال يحس بالوحدة. ذهب إلى سريره ليلعب من جديد مع علبته العجيبة.
Les temps du récit, dans l’incipit de la Boite à Merveilles.
Une ouverture au présent
Le présent de l’indicatif a des valeurs différentes selon son emploi. Deux valeurs sont à retenir dans notre cas.
Le présent de l’énonciation : il correspond au moment où l’on parle.
Je songe / Je ne dors pas / Ma solitude ne date pas d’hier Ma solitude
( aujourd’hui, en ce moment)
Je
vois P3 5 (maintenant que je parle) / Il me reste cet album pour
égayer ma solitude P6 je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un
bain maure depuis mon enfance / A bien réfléchir, je n’aime pas les
bains maures P11.
Ce
présent annonce un énoncé ancré dans la situation d'énonciation. Il
révèle la présence d’un narrateur adulte et du moment d’écriture (moment
de la parole, de l’énonciation). Il lui permet aussi de faire des
commentaires. Ce temps est courant dans des genres littéraires comme
l’autobiographie.
Le
présent de narration : il s’emploie pour rapporter des actions passées
en les rendant plus « vivantes », plus actuelles, donne une impression
de direct.
Ainsi Sefrioui a recours à ce présent pour rendre cette scène qui appartient au passé et la montrer avec un effet précis.
Au
présent: « Je vois » Ennoncé ancré dans la situation, présent de
énonciation Au passé, l’enfance… Un petit garçon de six ans dresser un
piège pour attraper un moineau Il (l’enfant) désire tant ce moineau /Il
ne le martyrisera pas / Il veut en faire son compagnon Il court / Il
revient s’asseoir sur le pas de la porte / Le soir , il rentre le cœur
gros P3
Le
MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid me laisse dans la bouche
un goût d’amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre. Il
faisait froid…..
L’imparfait pour enchaîner
Le
premier chapitre de la Boîte à Merveille est dominé par l’imparfait.
Ce temps permettra au narrateur de peindre les lieux réels de son
enfance, la ruelle, l’impasse , la maison, la salle du msid, les
personnages qui l’ont marqué et le monde fabuleux dans lequel il
trouvait refuge.
Deux valeurs à souligner
L’imparfait associé au passé simple, le premier pour décrire le cadre, le second pour dire la succession des événements.
Portrait + cadre de l’action
«
L’école était à la porte de Derb Noualla. Le fqih, un grand maigre à
barbe noire, dont les yeux lançaient constamment des flammes de colère,
habitait la rue Jiaf. Je connaissais cette rue. Je savais qu’au fond
d’un boyau noir et humide, s’ouvrait une porte basse d’où s’échappait
toute la journée, un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs
d’enfants. »
Cadre + actions.
«
Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de
nattes. Après avoir payé soixante-quinze centimes à la caissière nous
commençâmes notre déshabillage dans un tumulte de voix aiguës…….je
retirai mes vêtements et restai tout bête, les mains sur le ventre….
Dans
les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les personnages de
cauchemar qui s’y agitaient, la température, finirent par m’anéantir. Je
m’assis dans un coin, tremblant de fièvre et de peur. Je me demandais
ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes qui tournoyaient partout,
courraient dans tous les sens, traînant de grands sceaux de bois
débordants d’eau bouillante qui m’éclaboussait au passage. » P9/10
L’imparfait
pour un énoncé ancré dans la situation d’énonciation Il faudrait
relier ce temps au présent d’énonciation. Les deux se confondent.
«
A six ans, j’avais déjà conscience de l’hostilité du monde et de ma
fragilité. Je connaissais la peur, je connaissais la souffrance de la
chair au contact de la baguette de cognassier. » P20
Boîte à Merveilles (Étude panoramique)
Dans
son roman intitulé la boîte à merveilles, Ahmed Sefrioui nous plonge
profondément dans l'univers d'un petit enfant lié "intimement" à une
boîte secrète capable de le transporter au-delà de la réalité. Le roman
fait s'immerger le lecteur dans la réalité d'une ville accueillante et
pour le petit enfant et pour sa mère Zoubida, particulièrement après le
départ du père, l'ex-tisserand de haïks.
Sidi
Med, enfant de six, s'infiltre sans cesse dans le monde des femmes
perpétuellement oisives et imprégnées par le quotidien dispute,
commérages, papotage etc.
Le roman est "peuplé" grâce aux récits des deux personnages féminins étant donné leur prolixité sans bride.
Le noeud de l'histoire:
La faillite du père du narrateur, Abdesslam qui a perdu son capital dans le souk.
Le "happy-end ":
- Le thème du retour est crucial dans la boîte à merveilles :
1- Le retour du père déclenche de nouveau la joie et le bonheur de la famille
du narrateur.
2- Le retour de Moulay Larbi: Lalla Aîcha reprendre du coup sa vie conjugale
Heureuse.
3- Le retour de l'enfant: Sidi Med réouvre sa boite à merveilles.
L'ethnographie:
A.Sefrioui
se livre à décrire minutieusement des lieux à vocation, à la fois
religieux et culturelle. Le sanctuaire,) titre d'exemple, ainsi que des
personnages tels que sidi El Arofi, Chouafa etc. Parallèlement, les
remets non traduits du dialecte renforce ce souci ethnographique
flagrant.
Le regard de l'enfant:
Étant
donné qu'il est enfant, le narrateur à le droit de s'insinuer dans des
zones bel et bien intimes et sans aucun doute infranchissable: prenons
à titre d'illustration "le bain maure". Effectivement, la scène du
bain maure fait de l'enfant un espion qui guette le monde féminin en
franchissant toutes les frontières (description des corps des femmes:
mamelles pendantes, cuisse humides, ventre ballonnés, fesses grises…etc.
Le pacte autobiographique.
Tel
tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui, quant à lui, promet le
lecteur de lui communiquer un récit rétrospectif sincère et véridique:
«
J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une cire fraîche et les
moindres événements s'y gravaient en images ineffaçable. Il me reste cet
album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne
suis pas encore mort.».p.6
1- Âge propice de la mémorisation.
2- Autobiographie sincère.
3- Pérennité aspirée.
Le récit d'Ahmed Sefrioui est marqué surtout par des interventions ironiques
(l'ironie: faire comprendre le contraire de ce qu'on veut dire):
Il ironise sur Zineb qui s'intéresse à l'état maladif noir…
Il ironise sur l'altitude de L.Aîcha (la chanson…).
Le sanctuaire: un saint qui préfère intensément les chats!
Le système des personnages:
sidi Mohamed: le petit de six ans (le narrateur).
Lalla zoubida: la mère du narrateur.
Lalla aicha: l'amie de Zoubida.
Maâlam abdesslam: la père de Sidi Mohamed.Tisserand.
Lalla Kenza: la voyante.
Rahma: voisine (la mère de Zineb fille que sidi Mohamed déteste). / et femme de Driss Aouad.
Fatma Bziouya: apprenti de Mr. Abdesslam.
My laarbi: mari de Lalla.Aîcha( remariage avec la fille du coiffeur).
Abdellah l'épicier: le conteur (" Homère" du petit Sidi Mohamed).
Sidi El Arofi: le voyant aveugle qui va rassurer L.Zoubida et son amie L.Aîcha.
Abderrahmane:le coiffeur.
Salama: La marieuse qui va unir My.Larbi et sa 2ème épouse.
Zhor: la voisine de L. Aîcha qui lui a communiqué la vie que mène My.Larbi auprès de sa seconde épouse.
Hammoussa: le collègue de Sidi Mohamed.
La structure de l'œuvre: 12 chapitre.
v Chapitre1:
- La solitude de l'enfant.
- Les habitants de Dar Chouafa.
- Les cérémonies de la voyante.
-La dispute: Zoubida et Rahma.
v Chapitre 2:
- Le Msid: un espace étouffant.
- La visite du sanctuaire: L.Aicha / L.Zoubida.
- (Le mausolée): Ali Boughaleb.
v Chapitre 3:
- Le fqih du Msid: une misère ridicule.
- La disparition de Zineb __ son retour était l'occasion
d'organiser une cérémonie.
v Chapitre 4:
- La visite de Lalla Aîcha: Zoubida et Aîchase livrent à leur
commérage et Sidi part à aux jeux avec les enfants.
- My escrocé par Abdelkader. (Déboires).
v Chapitre 5:
- La faillite de My Larbi (L.Aicha vend ses bijoux).
- La mort du coiffeur Sidi Mohamed Ben Taher.
v Chapitre 6:
- Le nettoyage du Msid fait par les enfants: rixe enfantine.
- L'achat des nouveaux vêtements à l'occasion de Achoura.
v Chapitre 7:
-Les festivités de l'Achoura: Sidi Mohamed part au Msid pour festoyer
l'occasion.
v Chapitre 8:
- Le combat entre le père du narrateur avec le dellal rusé. (Le jour où il
emmène Zoubida pour lui acheter des bracelets).
- Le remariage de My Larbi.
v Chapitre 9:
- Ruiné, après avoir perdu son capital, Abdesslam laisse sa famille pour
aller travailler aux tau bourgs de Fès: afin de rétablir son atelier.
- La visite de Lalla Aicha:
Changement de celle-ci.
Décision d'aller consulter le voyant Sidi El Arofi.
v Chapitre 10:
- La visite de Sidi El Arofi: La voyant aveugle a pu remédier aux
commentaires féminins.
- Le père, absent, parvient à ravir sa petite famille délaissée par l'envoi
d'une somme d'argent.
v Chapitre 11:
- Le martyre dont souffre My Larbi auprès de sa nouvelle épouse.
- Salma, la marieuse, avoue sa responsabilité.
v Chapitre 12:
- L'abstinence du petit Sidi Mohamed aller au Msid.
- Le retour: - du père (joie de la fille).
- de My.Larbi (tranquillité d'âme de Lalla Aicha).
- La réouverture de la boite merveilleuse par le petit enfant, qui s'insinue
de nouveau dans son petit monde.
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